lunes, 28 de abril de 2008

BCN

Dans cette ville, autrement si belle, je me sens changee..

Le soleil ne suffit pas a rechauffer la froideur humaine.
J'ai froid.

Tant de garcons m'y ont regardee, m'y ont desiree.
Pour me laisser, seule avec mes reves, quand a mon tour je me suis tournee vers eux.

Je me sens comme.
Denaturee, usee.
vieillie.

Je me sens.
Je ne sais pas si.

Me jeunesse. Est-ce trop tard.

Je me rappelle a present.
Je voulais la rattraper, et au contraire maintenant.
J'ai l'impression de m'en etre encore plus eloignee.

J'ai l'impression que je l'ai laissee dans ma ville d'adoption.

J'ai hate de rentrer.

Jeune premier

Je repense a la rencontre sur la plage avec jeune premier.
Il a du beaucoup m'aimer pour par deux fois essayer de me blesser.

La premiere en mettant devant mes yeux des photos sans equivoque de lui avec une autre. La deuxieme, en repetant la meme chose exactement 1 an plus tard, alors que nous avions perdu contact.

Peut-etre qu'il s'attendait, qu'il desirait que je sois en colere, que je ne veuille plus lui parler. Peut-etre voulait-il une vengeance.

Mais il n'empeche.
Sur la plage, devant lui, j'etais tres belle.
Avec mon debardeur gris, aux bretelles croisees dans le dos, epousant mes formes, mes cheveux boucles et souples, ma peau deja bronzee et lisse.

J'avais voulu une vengeance, je l'avais desiree, il y a 1 an.
J'avais jure que mon dernier mot n'etait pas dit.
Et finalement la vie me l'a donnee sans que j'aie a la premediter.

Moi, 1 an apres l'humiliation.
Radieuse et libre. Installee dans la ville qu'il aime, et ou il ne pourra jamais vivre.
Qui ne lui tiene meme pas rigueur de ses bassesses.

De vengeance, je n'aurais jamais imagine plus savoureux.

sábado, 26 de abril de 2008

Retour en arriere

Cette apres-midi je vais a la plage, dans la ville de mon beau caribbeen.

Je me met a l'endroit ou nous nous sommes rencontres. Mais sans nostalgie aucune, car du temps a passe, depuis cette rencontre qui a dechire mon coeur. Et je suis desormais une assidue de cette plage que j'aime beaucoup.
J'etais un peu nostalgique ces temps-ci. Je repensais a Mr Nice Guy. Car l'annee derniere a la meme periode, nous faisions des sorties ensemble.
Nous dansions ensemble, sur des rythmes chauds.

J'etais fascinee par sa contenance, sa beaute. Son charisme.
Je me suis imaginee avec lui. Sans savoir vraiment pourquoi car nous avions peu en commun. Mais il me donnait des envies d'infini.

Aujourd'hui je suis donc a la plage avec une amie.
Nous parlons, nous rions.
Je lui parle de mon officiel, qui vient me voir bientot.
Il fait tres beau, tres chaud. C'est comme en ete.

Et puis le temps se rafraichit, alors que le soleil se couche sur la mer. Je regarde autour de moi, les groupes de tres jeunes gens, toutes ces couleurs, les peaux deja bronzees, les lunettes de soleil, les diademes..
Et mon regard s'arrete.
Ce groupe.
Ce garcon.
Je connais sa figure.
Ils s'appretent a partir d'ailleurs. Et je finis par le reconnaitre.

Il s'agit de jeune premier.

Jeune premier.
A quelques metres de moi avec un groupe de personnes et une fille que je reconnais comme sa copine.

Il m'a vue aussi. Mais je ne sais pas depuis quand.
Il m'observe peut-etre depuis un moment. Ou peut-etre qu'il vient aussi de me voir.

Nous parlons donc, car je me suis levee pour le saluer alors que son groupe se dirigeait vers nous pour partir.

Il a l'air gene. Il me dit qu'il m'a envoye un message.
Je lui ai dit que je ne l'ai pas recu.
Je lui explique pourquoi son attitude d'il y a deux mois m'avait deplue.

Nous parlons un peu de ma vie ici. Il me dit qu'il est en vacance pour quelques jours encore.
Et nous nous quittons.

De retour avec mon amie, je garde ma contenance.
Apres tout, beaucoup s'est passe apres jeune premier.
Mr Nice Guy, mon beau Caribbeen.
Une vie nouvelle dan une ville nouvelle.
L'Andalous..

Je suis contente de voir que cela ne m'affecte pas.
L'essentiel apres tout pour mon bien-etre, c'est que nous soyons capable de parler normalement, et que tout sentiment negatif soit efface.

Malgre moi j'attends quand meme maintenant, un signe de sa part.
Car je l'appreciais beaucoup.
Mais je ne me laisse pas submerger.

miércoles, 16 de abril de 2008

Et..

Et je continue mon parcours.
Dehors le soleil brille, de plus en plus fort.

J'ai un livre a la main.
Un stylo dans l'autre.

Les garcons je les vois.
Mais je ne les laisse pas m'approcher.

Ce qui compte c'est.
Ce livre dans ma main, et ce stylo dans l'autre.
Et cette inspiration qui ne me quitte pas..