viernes, 11 de diciembre de 2009

Amertume

Je ne pensais pas que l'amertume, la dureté et le dépit pourraient jamais m'atteindre.
Et pourtant.

Ces sentiments me submergent, m'étouffent, je suffoque.
Je comprends maintenant ces autres, leurs discours atrabilaires que j'avais toujours innocement consideré sans les comprendre.

C'est qu'ils n'ont plus d'espoir.

jueves, 3 de diciembre de 2009

Good Morning Heartache

Triste melodie, pour une melancolie dont je ne vois pas la fin.
Good morning heartache, ce matin au lever.
Je pense au jeune rebelle, a sa peau incroyablement douce, a son corps encore integralement, etonnement imberbe.
A vingt-deux ans.

Cette candeur quand il me parle et me declare toutes ces choses, et cette maturite quand alors il me touche et me fait l'amour.

Moi qui avait deplore de n'avoir jamais eu de tres bon amant avant de le connaitre, je regrette a present avoir goute a ses caresses. Car jamais j'en suis sure, je ne connaitrai a nouveau un tel plaisir aux mains d'un homme.

Pourtant j'etais tellement amoureuse de l'argentin. Eperduement amoureuse de sa presence, de son rire, d'un futur avec lui.. alors qu'il ne me touchait qu'avec retenue et maladresse.
Mais c'est le jeune rebelle qui semble m'avoir definitivement privee de l'envie de faire l'amour avec mon officiel. Mettant notre relation dans un peril qu'elle n'avait jamais connu.

Elle ne tient qu'a un fil..

jueves, 15 de octubre de 2009

Mon jeune rebelle

Il etait beau, avec ses levres charnues.
Il etait fort, tellement fort.

Il m´aimait avec une force que seule sa jeunesse pouvait lui donner.
Le temps s´arretait naturellement quand nous etions ensemble.

Mais je ne pouvais pas lui donner plus que ce que je lui avait offert deja.
Des fins de semaines paradisiaques.
Alors qu´il me voulait toute entiere.
Me consumer de son amour.

Aurais-je ete sans attache quand je l´avais rencontre, cette matinee ensoleillee a Gerone.
Je ne lui aurais pas prete attention.
Mais je ne cherchais alors qu´une compagnie agreable.
Qui me faisait defaut.

Je ne cherchais meme pas l´amour.
Il y avait bien longtemps que je ne cherchais plus l´amour.
J´avais decide apres etre guerie de l´argentin de ne plus le rechercher.

Maintenant je me retrouve face a moi-meme.
Finis les fins de semaines aux etreintes intenses.
Je me retrouve face a mon couple.

Et j´espere sans me l´avouer qu´enfin je vais trouver.
Le courage de quitter l´officiel.

Hier

J'ai eu trente ans.

Aujourd'hui.
Mon jeune amant, auquel je me suis attachee
M'a quittee.
Comment pouvais-je le retenir, alors que n'avais pas de futur a lui offrir.

Il ne me reste a present que mon officiel.
Avec qui je n'aime plus faire l'amour.
Et toutes ces celebrations prevues pour feter l'evenement
Alors que mon coeur est en berne.

Hier j'etais heureuse de ce nouvel age.
Aujourd'hui, je ne sais plus.

lunes, 21 de septiembre de 2009

Serenite

C´est drole, en relisant mes archives, j´ai presque une nostalgie de ma souffrance passee.
Ce dechirement a Barcelone, quand apres avoir tout laisse dans ma ville d´origine, je me retrouve entouree de ce groupe de latinos, chantant, souriant, m´entrainant dans ses danses... mais qui ne realise pas ma solitude interieure.
L´espoir desespere dans ma relation avec l´andalous. Et quelle surprise de recevoir il y a une semaine, des nouvelles de ce dernier, sous la forme d´un email. Il regrette son attitude a mon egard. Il a change maintenant. Il aimerait me revoir.

Trois mois sans ecrire. Ce n´est pas un hasard.
Je suis partie a Barcelone, revivre au rythme de la belle ville pendant plusieurs semaines.
Chambouler mes habitudes, les conges payes conventionels, pour m´offrir deux mois de soleil.
Et je reviens sereine, heureuse, des souvenirs de soleil sur la peau.

L´argentin appartient a present a mes souvenirs. Je pense a lui mais a present sans tristesse. Enfin.
Je ne sais pas si j´arriverai jamais a me defaire de mon gout pour la seduction.
Ou peut-etre plutot, reussir a dire non quand je me sens seule, a ces jeunes hommes qui me poursuivent.

Car si l´argentin a quitte ma vie, un jeune, tres jeune garcon l´a remplace.
Il est aussi noir que l´argentin etait blond. Aussi rebelle et sauvage que l´argentin etait droit et raffine.
Et l´amant le plus extraordinaire..
J´ai realise la mediocrite de la totalite de mes amants passes, apres avoir passe ma premiere nuit avec le jeune rebelle. Et moi qui croyait que l´amour s´apprenait avec l´age, je me suis bien trompee.
Je ne peux pas envisager de le quitter, a cause de ca.
C´est qu´imaginer seulement ses larges mains me placant resolument sur lui et accompagnant avec precision mon va-et-vient sur lui et le sentir comme ancre en moi. Car il a le membre masculin le plus extraordinaire que je n´ai jamais vu.
Je ne peux pas le quitter.

miércoles, 17 de junio de 2009

Asi te amé

...Asi te amaré

Aqui me detendré
A pensarte una vez más..

A vivir un sueño
Donde el fuego y el viento flotaron

En la inmensidad...

lunes, 1 de junio de 2009

Que reste-t-il de nos amours?

Des larmes ce week-end..
Et puis

De belles rencontres..

Et New York qui se profile
a l'horizon

viernes, 8 de mayo de 2009

Invariablement

Malgre ces pensees qui sans cesse et invariablement, reviennent vers l'argentin.
Par habitude, et surtout quand ca ne va pas.
Cela fait quatre semaines maintenant que je n'ai plus aucune nouvelle de sa part. Je m'etais resignee bien avant, a l'oublier. Je l'oubliais, jusqu'a ce que sur ce site ou nous avons tous deux un profil, il ne fasse etalage de ses relations avec cette fille.
Comme une provocation, de sa part.
Je reagis, mal, en lui demandant de me laisser dans l'ignorance.
Il ne me reponds pas.
Quatre semaines.

Ma vie suis son cours et comme toujours, je suis entouree de beaucoup de garcons.
Il y a d'abord ceux du travail.
Tous regardent mes formes en revant.
Chacun a leur tour, ils viennent me parler.
Un seul retient mon attention. Il est grand. Tres fort. Il m'attire.
Je reve d'une etreinte avec lui.
Il est tres timide et ne sais pas me seduire. J'essaie de l'aider.
Un peu.
Je sais qu'il ne peut pas. Sa religion lui interdit.
Et cela m'attire encore plus.
Si il savait a quoi je pense, alors qu'il me regarde invariablement, quand il passe devant mon bureau.

Il y a aussi ce garcon, que je rencontrais, juste avant de partir pour mon aventure dans la ville de Gaudi. Nous n'avions parle qu'une fois. Mais il ne m'a jamais oubliee.
A mon retour, il m'a contactee, et nous allons nous voir.

Et biensur il y a tous ces autres, que je rencontre dans mes sorties. Et qui essaient..

Tous ces garcons me donnent l'espoir de revoir un jour l'argentin.
Si eux ne m'oublient pas, comme l'un d'eux, apres plus de 18 mois d'absence..

Comment l'argentin peut-il, apres ces moments tres forts passes,

ces baisers sur la plage de Bogatell,

les yeux dans le ciel au Montjuic,

mains dans la main a Copenhague.

Comment peut-il?

jueves, 16 de abril de 2009

Progression

Cette energie que j'ai recherche dans tous ces hommes, pendant si longtemps. Je realise hier soir, que je la possedais deja.

Et que je pouvais la communiquer autour de moi

Cette melancolie elle, n'a pas sa place dans ma vie.
Je crois que si j'ai ete malheureuse a Barcelone, et que je suis a present malheureuse a Londres. Je ne serai jamais heureuse ou que je sois..
Je dois apprendre a apprecier les choses telles qu'elles viennt, ou que je sois.

Hier soir un ami me l'a fait realiser.
Et j'ai decide tout simplement d'etre heureuse.

Etre heureuse sans etre amoureuse.
Une progression...

miércoles, 25 de marzo de 2009

C'est comme un reve.

J'ecoute la musique bresilienne, Wanda Sa, Roberto Menescal, qui m'accompagnait tous les jours au printemps.
Quand l'annee derniere je longeais la plage en velo.
Tous les jours, a mon retour du travail.

C'est le printemps a nouveau.
Et je suis rentree dans ma ville.
Je me rappelle cette souffrance, cette solitude.
Je l'oubliais en mettant la musique tres fort et en pedalant de toutes mes forces jusqu'a la ville Olympique.

Je ne me lassais pas de regarder la mer si bleue..

Je pensais encore beaucoup a l'andalous. Car l'argentin ne l'avais pas encore remplace dans mon coeur.

Aujourd'hui je regrette ces sorties au grand air. Ces retours quotidien du travail, en velo. Je regrette cette lumiere.
La succession des plages.
Je regrette cette ville si belle.
Je souffre de ne pouvoir y retourner plus souvent.

Pourtant je n'aimerais pas y retourner pour toujours.
J'y ai trop souffert.
Et je sais que c'est par un concours de circonstance unique, et une chance exceptionelle, que j'aie pu y faire la connaissance de l'argentin.
L'argentin qui n'y etais que de passage, et dont la purete n'etais pas encore entachee par les hommes de la ville.

L'argentin, une ame soeur. Mais avions-nous un avenir ensemble?

Nos ames etaient identiques.
Mais nos parcours differents.

Il n'empeche.
Tous les jours de ma vie,

il me manquera..


J'aimerais retourner dans la ville, libre, et y ecrire mon histoire..

jueves, 12 de marzo de 2009

Naissance

Je n'ai plus envie de cette melancolie.
Tout simplement.

Six semaines de grande tristesse.
Ou je pense a l'argentin, constamment.
J'attends de ses nouvelles, et elles ne viennent pas.
Je sombre.
Et quand je lui parle enfin, je ressens la distance qu'il met entre nous, comme l'embrun froid de la mer, en hiver.


J'explore ma tristesse, pour bien en faire le tour.
Pendant six semaines, mon gout pour les choses, les gens, les plaisir est parti.
Je ne veux rien.
Je ne veux que lui.

Et puis je vais a Barcelone pour le week-end.
La belle ville. Qui m'a fait si mal.
J'explore ou nous avons marche, main dans la main.
Cette melancolie me possede encore davantage, m'etouffe.

Jusqu'a ce que comme ca.
Je decide de me battre contre elle.
Je suis dans la belle ville de Gaudi.
Le soleil brille, tout le monde est dehors.
On me regarde beaucoup, comme toujours.
On me complimente.
Mes amies sont la, nous sortons beaucoup.

Non, je ne peux pas laisser cette melancolie me posseder.
Et je crois bien que j'ai pris le dessus.

Je n'ai plus envie de regarder le profil en ligne de l'argentin.
Il m'a raconte qu'il va vivre quelque temps en Patagonie.
Et bien qu'il y reste.
Que sa vie y soit paisible.

La belle ville de Gaudi me fait quelques clins d'oeils.
Je croise l'andalous dans ce club qu'il m'a fait decouvrir
Il est avec une fille qui me ressemble beaucoup.
Brune, les cheveux boucles et volumineux. Le corps tres bien forme.
Mais je regarde ailleurs et j'evite son regard.
Je suis loin de tout cela maintenant.
Je vois aussi ce garcon qui n'avais pas repondu a un simple message que je lui avais envoye. Nos regards se croisent.
Enfin, dans le bus qui me ramene vers l'aeroport.
Je vois les voitures de la compagnie touristique pour laquelle l'argentin travaillait. Elles nous devancent.

Non, cette melancolie n'a plus d'attrait pour moi.
Les garcons autour de moi me sourient.
Et a present, j'ai envie de leur repondre.

domingo, 22 de febrero de 2009

Des reves...voila ce qui me reste..

Au milieu de cette tourmente, ou je dois séparer le bon du mauvais, dans les gens qui m'entourent..
Ou le silence de l'argentin, me plonge dans une tristesse insondable..
Imaginer qu'il doit être avec une fille, et comment puis-je même le lui reprocher?
Une fille a qui il tient la main, qu'il fait rire, comme moi il m'a fait rire...

Et puis aujourd'hui on dirait..
Que le soleil s'est levé a nouveau.

J'ai refait ce matin, les choses que j'aime faire. Et je me suis sentie bien.

Une nouvelle photo a ete postée sur le profil de l'argentin a l'instant.
Un peu floue, mais qu'elle plaisir de le voir.

Au poignet gauche, il porte le bracelet
que je lui ai offert.
Un soir
A Copenhague.

viernes, 20 de febrero de 2009

Me proteger

C'est ce que je m'efforce a faire.
Me protéger de ces jeunes premiers qui essaient par tous les moyens de me faire du mal.
Deux ans après la fin d'une histoire éphémère.

De ces argentins qui disparaissent en Argentine.
De cette tristesse qui s'est emparée de moi depuis maintenant trois semaines. Qui me submerge, qui me paralyse.
Qui s'empare du goût que j'ai pour tout.
Qui ne le laisse rien que ce goût amer, que cette tension dans mes tempes.

A force de ne plus sourire.

Je me protège aussi de ces amis qui n'en sont pas.
Dont l'apparence m'a longtemps trompee.
Qui ont change, peut-etre.
Mais que je ne dois plus voir.

Oui, ces soirées de février, dans ma ville d'adoption.
Ne sont pas plus heureuses que celle que je passais l'année dernière dans la ville de Gaudi.

Au moins alors..
Je pouvais m'échapper, pédaler a toute vitesse et me retrouver, au bord de la mer, dans le pénombre, au milieu des promeneurs.
Aller jusqu'au fond, dans la ville olympique..
Regarder la plage de la ville olympique.
Rêver

Que me reste-t-il a présent?

sábado, 31 de enero de 2009

Il a fallu

que les choses se fassent ainsi.

Je passe 12 mois dans une ville tres belle, a la recherche de ma jeunesse qui s'echappe.
Les premiers temps, c'est magique, c'est comme un reve.
Je decouvre cette ville, je me balade tous les soirs au bord de la mer, et je pense...

Tres vite la realite me rattrape. Je me sens seule.
Je n'ai jamais ete aussi seule de ma vie.
Mais la ville est si belle.
Et les balades au bord de la mer, de la place de L'Universitat, en passant par le Raval, jusqu'a Drassanes. Et puis dans un elan, je vole, je survole, je passe la via Laietana et je me dirige vers la Barceloneta, pour me retrouver, avec ces promeneurs dans la penombre, sous les tours de la Vila Olimpica.
Je regarde la plage. Cette plage meme ou, nous avons rencontres le caribeen. J'y pense toujours quand je regarde cette plage.

Je retrouve cette magie.


Et cette realiste qui me fait rencontrer un andalous, puis me laisse seule, vraiment seule pendant plusieurs mois.
Jusqu'a.

Cette soiree.
Fatidique?
Ce petit bar du Borne.
Ou je rencontre l'argentin.

Il aurait suffit que je n'aille pas dans ce bar.
Et je serais en paix aujourd'hui.
Car j'avais decide de repartir dans ma ville.

Mais des larmes brulantes coulent sur mes joues.
Parce que je n'arrive pas a l'oublier.
Je me suis battue jusqu'a la fin, pour ne pas tomber amoureuse.

Et me voici maintenant. plus de 3 mois depuis notre derniere rencontre a avoir ces souvenirs forts qui me hantent.
Main dans la main a Copenhague. Nous marchons pres du Tivoli.
Nous nous arretons sur la place pour regarder des gens, monter des tours en lego.
Nous fumons des Prince.

J'aimerais au moins pouvoir le detester. Cela m'aiderait a l'oublier. A faire mon deuil.
Mais il reste dans l'ideal.
Mon argentin

domingo, 4 de enero de 2009

Il

me

manque.