martes, 11 de febrero de 2025

Féminité

Cette année, je cherche à retrouver ma féminité.
Dans ce cheminement, cette recherche de l’amour, je finis par la discerner.

C’est que, je le réalise à présent, ce désarroi immense que je ressens depuis ma rencontre avec le photographe, c’est la peur de lâcher prise. La recherche du contrôle, l’attachement au résultat.
Mais ma realite de femme, c’est d’exister, dans cette energie presque magnétique. Et de laisser les éléments naviguer vers moi.

Devant mon mutisme, mon refus de m'engager dans une relation épistolaire, le photographe m’invite à venir le voir exposer après ses vacances, il a choisi un quartier tres proche du mien. Le Fashion Designer m’a envoyée de belles photos de vacances. Il est tres beau.

Qu’importe le résultat. Ou même mes états d'âmes quant à leurs efforts respectifs.
Ce qui compte, c’est mon énergie.

viernes, 7 de febrero de 2025

Une éponge émotionnelle

Je réalise, perdue dans le tourment que me cause le photographe, à quelle point ce sont ses émotions que j’absorbe, au quotidien.

Son tourment est devenu mon tourment. Sa souffrance de ne pas me voir est devenue mienne. Et les efforts désespérés qu’il fait pour conserver une proximité avec moi me torturent.
Pourtant, si je me connecte a mon propre ressenti, je sais que j’ai gardé mon intégrité tout en lui laissant une porte ouverte, pour que l'amitié que nous avons puisse elle, vivre.

Ce que je veux, c’est être aimée, par un être capable de me prodiguer un amour simple et pur.
Je suis embarrassée de me trouver entraînée dans ce charivari sans queue ni tête. Où ses mots et ses actions partent dans des directions opposées. S'il est si peu connecté a ses propres sentiments, comment peut-il être capable de m'aimer?

Je me revois, enfant, si vulnérable, entourée d’adultes incapables de gérer leur anxiété et leur colère. A tout faire pour calmer leurs éclats en me faisant toute petite. A absorber leur élans qui n'étaient pas les miens. A me sentir responsable de leurs sautes d’humeur.
J’ai beaucoup de tristesse pour cette petite fille, mais ce n’est plus moi. Je dois la laisser partir et exister telle que je suis aujourd’hui. Empathique, mais aussi connectée à moi-même, et capable de faire la part des choses. Entre moi, et l’autre.