Son tourment est devenu mon tourment. Sa souffrance de ne pas me voir est devenue mienne. Et les efforts désespérés qu’il fait pour conserver une proximité avec moi me torturent.
Pourtant, si je me connecte a mon propre ressenti, je sais que j’ai gardé mon intégrité tout en lui laissant une porte ouverte, pour que l'amitié que nous avons puisse elle, vivre.
Ce que je veux, c’est être aimée, par un être capable de me prodiguer un amour simple et pur.
Je suis embarrassée de me trouver entraînée dans ce charivari sans queue ni tête. Où ses mots et ses actions partent dans des directions opposées. S'il est si peu connecté a ses propres sentiments, comment peut-il être capable de m'aimer?
Je me revois, enfant, si vulnérable, entourée d’adultes incapables de gérer leur anxiété et leur colère. A tout faire pour calmer leurs éclats en me faisant toute petite. A absorber leur élans qui n'étaient pas les miens. A me sentir responsable de leurs sautes d’humeur.
J’ai beaucoup de tristesse pour cette petite fille, mais ce n’est plus moi. Je dois la laisser partir et exister telle que je suis aujourd’hui. Empathique, mais aussi connectée à moi-même, et capable de faire la part des choses. Entre moi, et l’autre.
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