martes, 8 de julio de 2008

No more

Je me reconnais bien dans le Werther de Goethe.
Qui tombe amoureux de facon insensee sans penser aux consequences, en refusant de penser aux consequences.

Qui se laisse emporter par les sentiments et revit grace a eux.
Dieu que j'ai ete amoureuse, ces deux dernieres annees. Tellement amoureuse.

Mais je n'avais pas envie d'etre amoureuse quand j'ai rencontre l'argentin.

J'etais dans une telle solitude intellectuelle et morale que quand il est rentre dans ma vie, je n'ai pu l'arreter.
Depuis des semaines je n'avais pas ri, depuis des mois, j'avais ete incomprise, negligee..
Je me forcais a rencontrer ces personnes, a rire quand ils riaient, a ecouter leur parole, a participer a leur jeux.
Mais au fond mon desarroi etait immense.
Et jour apres jour je devais me forcer a vivre a leur cote.

Et en cette soiree, dans cette ville autrement si belle.. au milieu des maisons a l'architecture elaboree, l'eglise du Tibidabo nous renvoyait son reflet.

Contre un rideau de fer il m'a embrassee.
Nous etions en train de rire. Tout a coup il m'a soulevee tres haut. Car il etait grand, cet argentin.
Je ne sais pas comment tout a coup il y a eu un bruit metallique, c'etait le rideau de fer, derriere moi.
Et la il m'a embrassee.

Aujourd'hui je suis seule a nouveau. Mais plus pour longtemps. Ma vie, dans ma ville d'origine m'attends, et cette vision de mon retour est bien plus attrayante que mon abandon a l'argentin.

Je suis determinee cette fois a reellement reprendre les choses avec mon officiel. Les reprendre de telle sorte que si cela me devient insupportable, je ferai avec lui une coupure nette.

Plus de vie underground.
No more.

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