sábado, 31 de enero de 2009

Il a fallu

que les choses se fassent ainsi.

Je passe 12 mois dans une ville tres belle, a la recherche de ma jeunesse qui s'echappe.
Les premiers temps, c'est magique, c'est comme un reve.
Je decouvre cette ville, je me balade tous les soirs au bord de la mer, et je pense...

Tres vite la realite me rattrape. Je me sens seule.
Je n'ai jamais ete aussi seule de ma vie.
Mais la ville est si belle.
Et les balades au bord de la mer, de la place de L'Universitat, en passant par le Raval, jusqu'a Drassanes. Et puis dans un elan, je vole, je survole, je passe la via Laietana et je me dirige vers la Barceloneta, pour me retrouver, avec ces promeneurs dans la penombre, sous les tours de la Vila Olimpica.
Je regarde la plage. Cette plage meme ou, nous avons rencontres le caribeen. J'y pense toujours quand je regarde cette plage.

Je retrouve cette magie.


Et cette realiste qui me fait rencontrer un andalous, puis me laisse seule, vraiment seule pendant plusieurs mois.
Jusqu'a.

Cette soiree.
Fatidique?
Ce petit bar du Borne.
Ou je rencontre l'argentin.

Il aurait suffit que je n'aille pas dans ce bar.
Et je serais en paix aujourd'hui.
Car j'avais decide de repartir dans ma ville.

Mais des larmes brulantes coulent sur mes joues.
Parce que je n'arrive pas a l'oublier.
Je me suis battue jusqu'a la fin, pour ne pas tomber amoureuse.

Et me voici maintenant. plus de 3 mois depuis notre derniere rencontre a avoir ces souvenirs forts qui me hantent.
Main dans la main a Copenhague. Nous marchons pres du Tivoli.
Nous nous arretons sur la place pour regarder des gens, monter des tours en lego.
Nous fumons des Prince.

J'aimerais au moins pouvoir le detester. Cela m'aiderait a l'oublier. A faire mon deuil.
Mais il reste dans l'ideal.
Mon argentin

2 comentarios:

Daphné dijo...

Plein de pensées pour toi, tu n'es pas seule. Je comprends ce que tu ressens.

Anónimo dijo...

Merci Bettie