lunes, 13 de octubre de 2008

Les adieux a l'argentin

J'ai revu l'argentin.
Non pas en une soiree furtive, ou une apres-midi ensoleillee comme alors..
Mais tout une fin de semaine, 2 jours, trois soirees, et trois nuits.
Des balades sans fin dans les rue de Copenhague qui etait sa derniere etape, avant son retour en Argentine.
Nous nous etions donnes rendez-vous a la petite sirene.
J'arrive, et je ne le vois pas.
Il est ponctuel d'habitude pourtant.
Je pose mon sac, je pense, je regarde autour de moi et je le vois au loin.
Avec un bouquet de fleurs.

Des baisers, encore des baisers. L'amour, encore et encore. L'orgasme, que je n'attendais pas, qui est venu, sans prevenir.
Une emotion qui me prend a la gorge, qui fait briller mes yeux. Je ne peux pas parler, je n'arrive pas a lui dire a quel point il va me manquer.
Cela fait pourtant plus de 3 mois que nous ne nous sommes pas vus. Mais rien n'a change.

Je lui offre un bracelet en cuir. Le matin de son depart, c'est la premiere chose qu'il met.

De retour a mon quotidien londonien.
Dans une vie a laquelle j'avais hate de revivre..avant de le rencontrer.
Je me dis qu'il faut que je sois raisonnable. Que j'oublie cette homme que j'ai laisse entrer dans ma vie.
Mais mon quotidien est a present sans couleur.
Rien ne me donne envie de sourire.

Je sais maintenant que la raison ne donne pas forcement le bonheur. Et, mon refus des conventions sociale, mon entetement a vivre mes amours sans compromis rendent le retour a la realite tres difficile.

Et aujourd'hui, comme hier, le premier jour ou j'ai du vivre sans lui, je pleure periodiquemnt. Des larmes douloureuses, qui ne soulagent pas mon chagrin.

Ce desarroi vient s'ajouter a la confusion que je ressent par rapport a ma vie entiere. Je n'ai plus envie de contraintes indefinies, j'ai envie d'etre libre. Libre d'aller et venir comme je le veux, je ne supporte plus la vie uniforme du travailleur a temps plein en contrat indefini.
J'ai envie de variete et de couleur, de voyages et de depaysement.
Et cette uniformite, cette sedentarite qui m'attendent..

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