jueves, 12 de marzo de 2009

Naissance

Je n'ai plus envie de cette melancolie.
Tout simplement.

Six semaines de grande tristesse.
Ou je pense a l'argentin, constamment.
J'attends de ses nouvelles, et elles ne viennent pas.
Je sombre.
Et quand je lui parle enfin, je ressens la distance qu'il met entre nous, comme l'embrun froid de la mer, en hiver.


J'explore ma tristesse, pour bien en faire le tour.
Pendant six semaines, mon gout pour les choses, les gens, les plaisir est parti.
Je ne veux rien.
Je ne veux que lui.

Et puis je vais a Barcelone pour le week-end.
La belle ville. Qui m'a fait si mal.
J'explore ou nous avons marche, main dans la main.
Cette melancolie me possede encore davantage, m'etouffe.

Jusqu'a ce que comme ca.
Je decide de me battre contre elle.
Je suis dans la belle ville de Gaudi.
Le soleil brille, tout le monde est dehors.
On me regarde beaucoup, comme toujours.
On me complimente.
Mes amies sont la, nous sortons beaucoup.

Non, je ne peux pas laisser cette melancolie me posseder.
Et je crois bien que j'ai pris le dessus.

Je n'ai plus envie de regarder le profil en ligne de l'argentin.
Il m'a raconte qu'il va vivre quelque temps en Patagonie.
Et bien qu'il y reste.
Que sa vie y soit paisible.

La belle ville de Gaudi me fait quelques clins d'oeils.
Je croise l'andalous dans ce club qu'il m'a fait decouvrir
Il est avec une fille qui me ressemble beaucoup.
Brune, les cheveux boucles et volumineux. Le corps tres bien forme.
Mais je regarde ailleurs et j'evite son regard.
Je suis loin de tout cela maintenant.
Je vois aussi ce garcon qui n'avais pas repondu a un simple message que je lui avais envoye. Nos regards se croisent.
Enfin, dans le bus qui me ramene vers l'aeroport.
Je vois les voitures de la compagnie touristique pour laquelle l'argentin travaillait. Elles nous devancent.

Non, cette melancolie n'a plus d'attrait pour moi.
Les garcons autour de moi me sourient.
Et a present, j'ai envie de leur repondre.

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