jueves, 3 de noviembre de 2011

Premices

Deuxieme semaine a Barcelone, debut septembre 2007.
Je reviens de la plage, il fait encore tres doux.
Tous les dimanche et samedi je suis a la plage. La solitude ne me pese pas. Ou peut-etre commence-t-elle un peu a me peser.
Je suis dans un etat d'euphorie permanente.
Toute cette nouveaute autour de moi.
Toutes ces premieres fois.
Premier contacts avec les locaux, premiers promenades en ville. Premier telephone portable. Premier contact.
Premiere balade en roller..

Je reviens de la plage, je remonte las ramblas, l'avenue touristique, pour rentrer chez-moi.
Du coin de l'oeil, je vois une silhouette qui hesite, pres de moi.
Je m'arrete pour regarder les plans de la ville, car il m'en faut un.
La silhouette s'arrete aussi. S'interresse elle, aux cartes postales.

Et puis finalement il m'aborde, avec hesitation.
Il parle avec un accent etranger. Il n'est pas d'ici..en vacance pour le week-end..il est ici chez-un ami. Il est grec d'origine allemande.
Je l'ecoute, amusee. J'apprecie le contact, ce contact humain me fait du bien.
Il est seul avec son ami et ce soir ils vont boire un verre a la plage. Est-ce que je veux venir?
Moi...je ne sais pas vraiment. Je ne parle pas aux garcons dans la rue d'habitude. Mais lui est tres poli et intimide. Cela ma rassure.
En plus il repart bientot, et puis il n'est pas mon style. Trop blond, trop bronze, trop muscle. Trop parfait. Mais il m'inspire de la sympathie.
Alors je dis 'pourquoi pas', peut-etre..
Apres tout je n'ai rien a faire ce soir. J'aimerais bien sortir, voir du monde.

Plus tard donc, il m'appelle. Ils vont a Marbella Beach.
Il faut que je prenne un taxi pour y aller.
Je raccroche, puis je change d'avis.
Non. Je suis seule ici. Je ne le connais pas. Je ne connais pas l'endroit non plus. Trop dangereux, je ne peux pas.
Il me supplie. C'est sa derniere soiree..
J'accepte finalement. Son accent est sincere.

Et je passe une soiree tres agreable.
Il est de bonne compagnie, et crucialement, je rencontre son ami qui lui vit a Barcelone.
Et grace a son ami je rencontre des dizaines de personnes a Barcelone. Des mexicains, colombiens, equatoriens, boliviens. Je suis en amerique du sud.
La totalite des gens que je frequente aujourd'hui, sont des gens que j'ai rencontre grace a lui. A l'exception de deux personnes, avec qui finalement j'ai peu de choses en commun.

Je me demande ce que ma vie serait a present sans cette rencontre la..

No hay comentarios: